le
parc
des chèvres
et des moutons
Les chèvres et les moutons de La Garie vivent sur 4 hectares de bois et de champs, divisés en quatre parcelles. Ils ont à leur disposition 88 m² de cabanes et d’abris. Les animaux jouissent d'une totale liberté de mouvement et ont un accès permanent au foin. Le sanctuaire peut accueillir jusqu’à trente animaux.
À DECOUVRIR
BIENTOT !
Qui sont-ils ?
Les espèces
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Origines. Les chèvres et les moutons appartiennent à la famille des Caprinés, qui inclut également les chamois et les isards. Ils ont été domestiqués il y a 10 500 ans dans la région du croissant fertile en Mésopotamie. Leur ancêtre commun serait l’Eotragus, un animal semblable à l’antilope, qui vivait il y a 20 millions d’années dans la même région.
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Caractéristiques. On recense environ 400 races de chèvres et 1 000 races de moutons à travers le monde. La durée de vie théorique des chèvres est d’environ 14 ans. Leur poids varie de 15 à 80 kg, selon leur taille. Les femelles mettent bas à 1 ou 2 chevreaux chaque année, après une gestation de 5 mois.
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Caractère. Ces animaux sont attachants et s'intègrent pleinement à la vie humaine (à condition d’être respectés et de ne pas subir de souffrances). Ce sont des animaux grégaireset se déplaçant en troupeau.
Qui sont nos protégés ?
Nos protégés ont chacun leur propre histoire, et leur passé se manifeste souvent dans leur comportement. Il y a les chèvres dites ‘de réforme’, c’est-à-dire celles qui sont en ‘fin de carrière’ (5-6 ans pour les chèvres et moutons laitiers, 4 ans pour les chèvres nourricières). Après une courte vie de ‘bons et loyaux services’ en élevage, elles sont généralement envoyées à l’abattoir. Ces animaux nous rejoignent épuisés et ne vivront plus leur espérance de vie naturelle. Nous accueillons aussi des chevreaux (mâles) destinés à l’abattoir pour leur viande; nous insistons alors pour qu’ils soient accompagnés de leur maman, qui vivra enfin pleinement ses instincts maternels.
Un autre cas de figure : des particuliers nous confient leurs chèvres et moutons ‘de compagnie’ lorsque les aléas de la vie ne leur permettent plus de s’en occuper.
L'exploitation commerciale
L'ensemble du corps des caprinés est utilisé… pour la viande, le lait, la peau ainsi que la laine (en ce qui concerne les moutons).
En France, les chèvres sont principalement exploitées pour leur lait (afin de produire du fromage de chèvre). Pour maintenir la lactation des chèvres, elles doivent donner naissance à des chevreaux de manière répétée, qui sont séparés de leurs mères après quelques jours pour conserver le lait pour la consommation humaine. Les chevrettes entrent dans le cycle de production de lait; les chevreaux sont en grande partie engraissés et envoyés à l'abattoir. Il existe également une production de viande de chevreaux, considérée comme une délicatesse dans certaines cuisines.
Les moutons sont principalement utilisés pour la production de viande et de laine destinées à la consommation humaine.
Les caprinés sont également soumis à une mort imposée par des préceptes culturels et religieux – selon des rites d'abattage qui non seulement leur ôtent la vie mais leur infligent aussi des souffrances atroces.
👉 À tout moment, la France élève plus de 8 millions de chèvres et de moutons.
👉 Annuellement, près de 5 millions de chèvres et de moutons meurent à l'abattoir.
Les chiffres
Est-il nécessaire de les exploiter ?
Les êtres humains n'ont pas besoin des caprinés pour se nourrir ou s'habiller. De plus, la surconsommation actuelle de viande et de produits laitiers est extrêmement préjudiciable à la santé publique.
Le saviez-vous ?
👉 Les caprinés sont végans. Ce sont des herbivores ruminants à quatre estomacs.
👉 En élevage, la séparation des chèvres et des chevreaux inflige une grande souffrance. Tout comme pour les humains, les mamans et leurs enfants maintiennent une relation forte à vie, comme nous le constatons au quotidien au sanctuaire.
👉 Les excroissances de peau sous le cou de la chèvre sont appelées pampilles ou pendeloques. Leur fonction est inconnue.
👉 En élevage, on coupe généralement les cornes dès la naissance, pour éviter des blessures entre ces animaux qui se disputent des espaces généralement trop restreints.