La cause
animale
Notre engagement pour les animaux fait cause commune avec les défis de l'humanité en matière de santé et de l'environnement, ainsi qu'avec les intérêts des agriculteurs.
Je ne peux continuer ma vie sans rien faire lorsque je vois ce qui se passe avec les animaux.
Billie Eilish
Artiste
Comment l’humanité peut-elle exiger le respect de la vie, de la liberté et du bien-être tout en niant ces mêmes droits aux autres êtres sentients et sensibles - les animaux ?
Comment peut-on prétendre aimer les animaux tout en acceptant, en toute conscience, qu’on leur inflige des souffrances si extrêmes qu’elles seraient considérées comme un crime si elles étaient appliquées aux humains ?
Chaque année, des milliards d’animaux naissent artificiellement par insémination ou par incubation en couvoirs. Ils sont sélectionnés génétiquement pour grossir le rendement en dépit de leur tolérance physique. Tout simplement pour assurer un intérêt économique qui se fiche totalement du vécu quotidien ces animaux mais aussi de toutes les conséquences pour l'humanité.
Ces animaux d'élevage, ils endurent une existence brève et misérable, enfermés dans des cages ou des bâtiments sans lumière naturelle, privés de tout lien avec leurs semblables.
Et ensuite, triste finalité, dans l’horreur des abattoirs, ils sont tués à un rythme effréné, subissant une mort dans la peur et la douleur – une violence insoutenable, y compris pour ceux qui l’exécutent.
Une vie qui vaut d'être vécue ?
Le grand enjeu :
notre alimentation
Au-delà des considérations éthiques liées à la cause animale, il est urgent de rappeler l’impact colossal de notre alimentation sur des enjeux majeurs : santé publique, pouvoir d’achat et durabilité.
Le débat civique, politique et médiatique doit s’emparer de cette question sans tarder.
Cependant, remettre en question notre alimentation, c’est se heurter à quatre résistances :
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Une certaine idée de la liberté : "On ne va pas m’interdire ce que je veux manger, me priver de mes plaisirs, on vit dans un pays libre."
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Les supposés de la nutrition : "On a besoin de viande et de produits laitiers pour notre croissance, nos protéines, notre condition physique."
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L'imaginaire des traditions : "L’exploitation des animaux, c’est normal, ils ne servent qu’à ça. Il ne faut pas toucher à ce que l'homme a toujours fait."
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La perception de la ruralité : "Il faut respecter nos éleveurs, qui travaillent durement pour nous fournir une alimentation de qualité."
Ces arguments reposent sur une ignorance malheureuse de l’histoire, de la science, et desfaits.
👉 L’argument des traditions ? Faux. En France, nous consommons deux fois plus de viande que la moyenne mondiale, et cette consommation a triplé en moins d’un siècle. Ce n’est donc pas une tradition, du moins pas à cette échelle.
👉 La viande pour la santé ? Faux. L’augmentation massive de la consommation de produits animaux coïncide avec l’explosion des maladies chroniques : diabète, obésité, cancers, maladies cardiovasculaires… On nous vend l’idée que la viande est indispensable, alors qu’elle nuit autant aux humains qu’aux animaux.
👉 La liberté de manger ce qu’on veut ? Bien sûr. Mais encore faut-il être conscient des conséquences, non seulement sur les animaux, mais aussi sur notre propre santé et notre environnement.
👉 Et les éleveurs ? Contrairement aux idées reçues, l’exploitation animale ne profite même pas aux agriculteurs. Ils sont parmi les citoyens les plus précaires, souvent écrasés par l’endettement et les subventions qui maintiennent artificiellement un modèle agricole déficitaire et non viable. Loin de les soutenir, la politique actuelle les enferme dans une forme de féodalité moderne, empêchant toute transition vers une agriculture plus vertueuse et rémunératrice.
Comprenons la réalité, respectons la science, ouvrons nous à l'écoute...
Changer notre alimentation, c’est une opportunité, pas une menace. Pour les animaux, pour notre santé, pour notre économie et pour les agriculteurs eux-mêmes.
La cause animale :
une cause commune...
Le Sanctuaire La Garie ne peut pas seulement offrir un refuge à quelques rescapés de l’inconscience humaine.
Il doit porter un message, éveiller les consciences et construire avec les concitoyens volontaires un avenir plus juste pour tous les êtres vivants.
La cause animale ne peut avancer sans intégrer les enjeux humains qui lui sont intrinsèquement liés :
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La santé 🏥 : La surconsommation de produits animaux pèse lourdement sur notre système de santé et l’engorge, aggravant des maladies chroniques évitables.
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Le pouvoir d’achat 💰 : Revenir à une alimentation plus végétale permet de réduire nos dépenses alimentaires tout en améliorant notre santé.
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L’autonomie alimentaire 🌾 : Une transition agricole vers le végétal nous rendrait bien moins dépendants des importations et assurerait une souveraineté alimentaire durable.
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La dignité des agriculteurs 🚜 : Il est urgent de libérer les éleveurs et cultivateurs de l’endettement et de la dépendance aux subventions. Une transition agricole juste doit leur garantir un revenu de base et une réelle autonomie économique.
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L’environnement 🌍 : L’élevage est un désastre climatique, responsable de plus d’émissions que l’ensemble du secteur des transports.
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Les ressources naturelles 💦 : La majeure partie de nos terres agricoles est accaparée pour nourrir du bétail, tandis que nous détruisons des écosystèmes entiers pour importer du fourrage.
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La biodiversité 🐝 : En 60 ans, les politiques agricoles ont causé l’effondrement de la faune sauvage et des pollinisateurs, mettant en péril notre propre survie.
